L’atrophie vulvo-vaginale ou en langage simple changement physique des parties intimes de la femme lié à l’âge reste un sujet peu connu par le corps soignant et même par les femmes elles-mêmes.
L’âge moyen de la ménopause est en France de 50 ans. Avec l’amélioration de l’espérance de vie ces femmes auront à vivre plus d’une trentaine d’années dans cet état de perturbations hormonales qui affectent considérablement leur vie sexuelle. A cet effet on estime que seule une patiente sur cinq oses aborder le sujet de ces bouleversements et de leur impact sur sa vie privée avec son médecin.
Nos Gynécologues esthétiques à la Clinique Crillon dans le 6 ème arrondissement de Lyon vont se charger de répondre à vos questions et préoccupations concernant la médecine et les solutions intimes dont nous disposons.
La ménopause n’étant autre qu’un processus physiologique naturel inéluctable dans la vie génitale d’une femme. Elle correspond à un arrêt définitif du fonctionnement des ovaires. La plupart des symptômes est directement liée à la carence en hormones oestrogéniques provoquée par la diminution du stock folliculaire au niveau des ovaires et désignée par la notion de climatère.
D'abord au niveau vulvaire, elle se manifeste par une perte de volume des grandes et des petites lèvres avec fonte de la masse graisseuse.
Les grandes lèvres perdent leur aspect pulpeux et tonique et ne jouent plus leur rôle protecteur des petites lèvres. La vulve est d’ailleurs souvent rouge et inflammatoire saignant facilement au contact. L’atrophie s’étend parfois au pubis qui perd de sa proéminence et au clitoris qui ne procure plus les mêmes sensations de plaisir qu’avant ce qui retentit évidemment sur une femme encore demandeuse d’une sexualité normale à cet age.
Le vagin quant à lui devient progressivement plus fin, plus sensible et perd de sa fermeté, sa souplesse et son élasticité. Il devient en somme plus laxe.
Sa muqueuse pourvue normalement de replis, une sorte de rides tapissant la paroi vaginale et prévus à l’expansion lors de l’accouchement ou de rapports sexuels devient lisse pâle et fragile. Ce phénomène est aggravé par la sécheresse à l’origine d’une mauvaise lubrification. Cet effet rend les rapports sexuels assez incommodants, douloureux voire parfois impossibles sans une aide extérieure.
Par ailleurs l’hypooestrogénie peut être responsable d’autres troubles dans la région. Elle peut toucher aussi les voies urinaires et engendrer ce qu’on appelle communément le syndrome urogénital.
Le tout évoluant dans une sécheresse vulvovaginale aggravant l’inconfort et sources de douleurs lors des rapports ou dyspareunies, de démangeaisons et de sensation de brûlures profondes.
Heureusement la médecine esthétique s’est intéressée ces dernières années à la réjuvénation ou rajeunissement vulvovaginal et a apporté différentes techniques aussi prometteuses les unes que les autres notamment.